Crédit immobilier :
taux fixe ou taux variable ?

Crédit immobilier : taux fixe ou taux variable ?

Crédit immobilier : taux fixe ou à taux variable ? Choix parfois cornélien pour les emprunteurs qui aspirent au coût de financement immobilier le plus favorable. Présentant un taux d’intérêt plus élevé peut-être, mais probablement plus rassurant en termes de souplesse et de sécurité,  les prêts à taux fixes restent actuellement les plus contractés en France. D’autant qu’ils sont proposés de façon à s’adapter  aux mieux à la demande. Détails…

Le prêt à taux fixe

Le prêt à taux fixe en matière immobilière est le plus sécurisant : il reste le même pendant toute la durée de votre crédit. Votre mensualité reste donc fixe et la durée de votre crédit ne peut jamais varier.

Cependant, certains organismes financiers spécialisés en crédit immobilier proposent de nouvelles solutions de financement plus adaptées à la situation des ménages que le prêt à taux fixe classique. Il s’agit notamment du prêt à taux fixe avec « mensualités allégées » évoluant très lentement dans le temps (1% par an). Ce type de solution permet très souvent d’emprunter nettement plus que si vous empruntez avec un taux fixe « classique ».

Qu’est-ce que le taux nominal ?

Le taux fixe proposé par l’organisme prêteur s’entend toujours hors assurance, c’est le taux nominal. Il est déterminé par la qualité de votre dossier : profession, niveau de revenus, montant de votre apport. Il faut savoir aussi que pour une même banque, les taux peuvent varier d’une région à l’autre.

Le TEG (Taux Effectif Global) est calculé en tenant compte du taux nominal, du taux d’assurance, du coût de la garantie et des éventuels frais de dossier. Il est donc impossible de déterminer le TEG de votre crédit tant que votre offre de prêt n’est pas finalisée.

L’avantage du taux fixe est sa sécurité. En revanche, vous ne pourrez pas profiter des baisses de taux pendant la durée de votre crédit. Vous devez donc vous interroger sur le temps pendant lequel vous envisagez de conserver votre bien. De là, votre conseiller en crédit immobilier pourra vous aider à choisir la solution adaptée à votre situation.

Le prêt à taux variable

Le prêt à taux variable ou révisable en matière immobilière est généralement moins sécurisant mais aussi moins coûteux. Il permet de passer à taux fixe à tout moment. Le but est de fixer le taux au moment où les taux seront au plus bas.

Si vous ne souhaitez pas passer à taux fixe, vous pouvez profiter de toutes les baisses de taux survenant pendant la durée de votre crédit. Ceci diminuera votre mensualité. En revanche, il est impératif de vous protéger contre les risques de hausse des taux. Pour cela, demandez à votre conseiller un taux révisable « capé » c’est-à-dire plafonné à 1, 2 voire 3 %. Par exemple, si vous avez un taux révisable de 3% capé 1, cela signifie que votre taux ne pourra jamais dépasser 4%, s’il est capé 2, il ne pourra pas excéder 5%.

Le taux variable avec mensualités capées

Une autre solution intermédiaire est le taux révisable avec mensualités capées. Ici, c’est la durée de votre crédit immobilier qui pourra être rallongée (en général de 20% maximum). Si l’indice de référence des taux a trop augmenté, votre mensualité pourra être alors révisée, dans la limite de 1 ou 2 points.

Le taux révisable, quand il est moins cher que le taux fixe, peut réduire le coût de votre crédit immobilier. Pensez-y si vous envisagez de revendre votre bien dans les 10 ans qui suivent l’acquisition. Lorsqu’il est très bas, le taux révisable peut vous permettre d’emprunter plus que si vous empruntiez à taux fixe.

A l’heure actuelle, les taux fixes étant particulièrement bas, il est plus judicieux d’opter pour un taux fixe que pour un taux variable. Votre Conseiller Premier Taux est à votre écoute pour en discuter, n’hésitez pas à la contacter.

Taux fixe ou taux variable : acteurs clés et types d’échéances

En fait, la fixation des taux de crédit immobilier tient compte de 4 facteurs clés : la durée, l’apport personnel, la situation géographique et le profil du souscripteur. Ensuite, le taux est défini au moment-même de la validation du prêt. Il reste fixe sauf dans le cas où l’emprunteur renégocie son contrat ou anticipe le remboursement. Toutefois, c’est au niveau des échéances que devraient être discutés les intérêts  en jeu. En effet, ces dernières peuvent être modulées en tout temps et influer sur le montant des mensualités.

À ce propos, on distingue trois types d’échéances liées au crédit immobilier à taux fixe :

  • les échéances constantes, où les mensualités de remboursement restent identiques durant toute la durée de crédit ;
  • les modulables, beaucoup plus réglementés, car elles laissent la possibilité à l’emprunteur de réévaluer le montant des mensualités en l’augmentant ou en le diminuant selon son revenu ;
  • les prêts à échéances progressives, où il y a augmentation annuelle du montant des mensualités pour un rythme de remboursement déterminé à la signature même du prêt.

Dans tous les cas, bien que les crédits à taux fixe soient relativement plus coûteux par rapport ceux à taux variable, ils savent se montrer plus intéressants sur le long terme. Ceci est particulièrement vrai pour les durées de remboursement sur 15 ans voire plus. Ils ne tiennent en effet pas compte de l’évolution du marché et l’emprunteur connaît dès la souscription le coût total de son crédit.

Alors, taux fixe ou taux variable pour votre crédit immobilier ? Pour répondre au mieux à cette question, contactez-nous dès maintenant !